The Project Gutenberg eBook of Pensées sans langage This ebook is for the use of anyone anywhere in the United States and most other parts of the world at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this ebook or online at www.gutenberg.org. If you are not located in the United States, you will have to check the laws of the country where you are located before using this eBook. Title: Pensées sans langage Author: Francis Picabia Author of introduction, etc.: Tristan Tzara Release date: April 1, 2018 [eBook #56892] Language: French Credits: Produced by Laura Natal Rodrigues & Marc D'Hooghe at Free Literature (Images generously made available by the International Dada Archive.) *** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK PENSÉES SANS LANGAGE *** Produced by Laura Natal Rodrigues & Marc D'Hooghe at Free Literature (Images generously made available by the International Dada Archive.) PENSÉES SANS LANGAGE POÈME PAR FRANCIS PICABIA Précédé d'une préface PAR UDNIE PARIS EUGÈNE FIGUIÈRE, ÉDITEUR 3, PLACE DE L'ODÉON, 3 1919 Chers amis Gabriele Buffet Ribemont Dessaigne, Marcel Duchamp, Tristan Tzara, je vous dédie ce poème en raison de notre sympathie élective. Francis Picabia. PRÉFACE _Un courant condensateur désaimante l'étincelle, tandis que l'atmosphère raréfié à l'extrême, sépare les fonds gazeux par une électricité de parafine. Le socle négatif de la machine prend naissance dans une grosse boule, hypothèse d'intérêts de petite taille dans un parc spécial. Les pierres précieuses ont la même dimension accidentellement et en dessous. Pour éviter l'indicateur disponible, la bobine de verre aura la forme de pénétration sur la plaque visuelle d'un tube fugitif ou sur une solution simultanément neuve, munie d'un vide égal à la somme des énergies hors d'usage._ _Ce livre est la radiographie des rayons montrant le mieux la netteté voilée des substances qu'exige l'aiguille fermée._ Udnie. PENSÉES SANS LANGAGE la tête sur mon épaule comme réponse à ma pensée et devant moi une figure imaginaire rappelle mes flottants souvenirs végétation jolie d'impatience fiancée conversation d'amour qui n'est pas un service militaire je vois déjà la petite croix garnie d'un ruban fumant une cigarette au-dessus des démolitions j'ai trouvé la poule malade laisse-moi t'embrasser câliner en massages le secret de la vertu joie naïve de bonheur regardant la fidélité qui aime les vœux de chasteté en fils de madone bordel de soir usé je m'en vais tout bas gracieusement comme du velours noir mon amoureuse d'osier dans la chambre mariée chantonne sur ma poitrine le printemps est aux aguets dans ma chair comme moi il cherche une langue de chatte cérémonie de cul pour voir l'horloge de soie dans une lettre d'ambassadeur grosse bête déshabillée l'amour mange les petits costumes des jeunes filles avec une baguette habillée en chansonnette le génie admirateur des promesses fait honneur aux songes chapelet yeux bleux de profil le bon goût devrait être le contraire de l'ennui il est prétentieux et chatouilleux comme un des sept psaumes de la pénitence postiche mémoire dans la librairie du théâtre animé des insolences d'une réputation théorie un joli garçon laisse une odeur de cheveux noirs hippodromes anévrisme Kohol il y a beaucoup de coloniaux jolis garçons air de violoncelle crêpe de chine sous les jupes son œil prépare la limite parfum il fredonne le hasard dans le corridor dramatique boire une tasse de thé comme une femme facile je ne veux pas de cette aventure dans l'atmosphère fade dont chaque signe saisit mes mains avec une odeur vague de gens du monde le potin est une sérénade en chambre dans l'espoir de tenir compagnie à la vie d'ennui remarques auxquelles il ne faut pas prêter la moindre [intention mélancolique cimetière anglais dont la plupart des habitants ont une fausse position au cinquième acte toutes les oreilles sont surnaturelles mon valet de chambre est le paratonnerre des bonnes nouvelles mourir de faim sera toujours une source de regrets si vous raisonnez par-dessus toute la probité le pain et le sel ont un costume vraiment pittoresque mais je ne veux pas vous ennuyer en vous le décrivant aider ses amis comme vous l'entendez pourrait brûler la cervelle d'un fou mais vous pourriez obliger davantage si vous n'aviez pas le même calibre le juge questionnait hostile elle se mit à sangloter charges graves de complicité au dessert les verreries pâles s'imposent à l'admiration en reflets discrets du Nord au Midi fascination profonde des raffinés du génie lieutenant du passé espagnol qui a perdu ses sens vous voulez une passion au-dessus de tout le monde mieux vaut l'abbé almanach et borgne car cela revient au même maladie douloureuse du progrès social les régions européennes ont un caractère militariste poésie anglaise des problèmes de calcul fée anti-militariste nuisible du progrès moral la nappe est mise toute le journée chez moi affection de vivre avec subtilité les rues sont vides au Champ de Mars je suis seul la cigarette aux lèvres tristesse incurable de fers rougis concours de tombeaux étalés qui descendent d'un navire de collection comme toujours une femme falaise a un coup de bec sournois coupé en deux et l'écume des vagues a une odeur de poisson fumé des curieux malpropres dans la nuit sommeillaient avec un mouvement d'eau-de-vie enfant mort dans la chambre fausse gentille et amusante pour la première fois elle est enceinte isolée dans le dortoir des humiliantes situations ma famille rit sur la yole avec des yeux spirituels vapeurs symbole d'album dans un corps champêtre enlacé dans la campagne impénétrable comme l'obscurité monsieur le curé de la grossesse l'écho chrétien est une excavation dans la neige jusqu'au poitrail géant goudronné par le mystère penché l'homme cerveau introduisit dans la vie ce que Dieu n'a pu faire l'intelligence Dieu inventa les maladies l'homme les médecins Dieu inventa la reproduction l'homme l'amour le ciel est froid sur le bûcher public connaissez-vous l'amour l'amour c'est moi si vous voulez et toutes les femmes ont une ancienne image et un nouveau chagrin écho de la torture abrité de gravité lentement sous la table la ficelle du docile amant s'assied dans un lit côte à côte avec moi rien que nous deux fait sourire les femmes une caresse me ramène la voir ses mains battent comme un cœur sur l'idole grasse aux yeux luisants scène tourbillonnante comme décor de la limaille d'or javanais un coquillage mince entre les cuisses danse la marche dans ce corps croquis la peau poésie accaparée sourit comme un jeune homme qui vient d'être présenté et discret comme un étalage pauvre vous connaissez le sublime d'une passion bouffie deux découpures dans le fard des divagations d'automate cauchemar cosmopolite la curiosité s'exaspère dans une haine d'infinie candeur le charme de l'aube tyrannique voudrait des enfants violeurs d'ennuis magnétiquement le lit coiffé de soie réduit la légende gigantesque du fumeur d'opium vingt quatre heures à Versailles saturées d'ennuis flânerie vicieuse d'un homme faubourg parisien gardez-moi de la curiosité et encore d'autres vices du chapelet à travers le monde qui semble endimanché au contact des vies distinguées mes compatriotes voyages exténuants dans l'atmosphère des muscles ménagerie civilisation je reconnais la sensation de mon trac extravasé les œillades braquées sur moi nationalistes du théâtre maillot haleine lourde et ridée en forme de gare toute la société inconsciemment a la hantise du cadavre mon mal petite idole devrait me guérir d'une descente de police nature qui déforme mon rêve caprice la pointe du printemps ouvrier a l'obligation d'ouvrir les persiennes du Soleil galopades de vaches et valets de ferme moissonneurs avant l'hiver d'un beau soir bousculant les coquelicots d'un songe aucun mystère femme antichambre tu empestes la plaisanterie dans le sommeil des persiennes closes égratignées d'un regard voyou toujours insaisissables comme les dollars les regards de l'amour suprême vertigineux et sveltes s'enveloppent de luxe car l'épreuve des beaux morceaux peut se vautrer au musée de la lune parfaite des champs de batailles toute morale devrait mourir sous un climat renouvelé d'atmosphère parasols couchants des terrasses sans scrupules mâcheurs de fleurs de l'extase androgyne stupeur qui ricane dans le clair-obscur des esprits priez les objets oubliés vous verrez enfin la peinture cloisonnée des étoiles candides dans la cellule du hasard parfum haillon de grand homme portant sur l'épaule son dîner trompeur récolté entre les murailles d'ardoises de mon enfance rachitique le jour est pétrifié dans mon cœur en tête-à-tête avec mon passé l'ennui a des nuances jaunes je le regarde comme s'il devait mourir connaissez-vous le nez au vent au bord du trottoir comme de l'eau sale visage de satyre sous l'air frais du matin de luxe et le plaisir a un gibier de rendez-vous spectres derrière une vitre déconcertante l'espace de l'eau charmant l'ouvrage garniture de jupon les contrées lointaines sentent la réalité bleu exagéré de lumière immobile vague sourire mal marié des espèces en face de Dieu les roses mystérieuses sorte de pèlerinage sur un petit cheval blanc démangeaison de la confession sur la mer amas navré venant au trot frôlé le long de la route relique aux aurores de la boulangère aujourd'hui et depuis longtemps les ruisseaux ressemblent à des petites femmes une joie de vivre rêvant tout haut ça ne signifie rien pour regarder ailleurs religions égoïstes de l'humanité mon visage ressemble aux ruisseaux mais personne ne viendra almanach secret des grandes aventures dans l'escalier je ne vois rien mes amis savent tout feuilles publiques des potins fabricants de génies et d'imbéciles opération de toilette monstres assis dans des fauteuils illimités avec des yeux une bouche un nez sous le fumier aux mouches les petites fleurs à la surface des marécages machinalement respirées dans leurs nudités de lumière éblouissent l'enthousiasme de la luxure bibelot de haute banque en manteaux de soir malade cette dame est plus jolie qu'une aumône de monnaie d'or ensoleillée par les oreilles des équipages que mon enfance imprime une fois surtout les exercices de sébile dans une geôle comme un corps de noces agenouillé rasent des poissons légers sur une pierre où nage un acacia pâle et mignon un cubiste m'a déclaré que j'étais fou en silence peu à peu le bâillement des rêves insomnies attirance du mal caché appelle la timidité impossible des planches grimoires je suis séduit par les passions abus les fournitures horloger d'autrui la poche d'un habit neuf a un trou pour voir le rosaire du passé dans la nuque son manteau de fourrures est tombé du nid je vis ma vie anémiée frottée aux fards de la nature la poussière des siècles sait la vie d'une tête coupée il faut aimer les individus dans un baiser aventureux arabesque des poitrines nerveuses suggestionnant la tradition vers la mer une déesse m'a dit que son caraco cherchait l'insaisissable aquarelle nostalgique des religions sphère éventée dans l'enfilade stupeur j'ai l'œil dans l'eau à la lumière des bougies les tapisseries sont peu sympathiques et mon cœur demeure habité par l'amour les tasses vides reposent comme les brumes fœtus derrière les maisons la réputation vagabonde après dîner des bouches encore humides comme une pluie de portraits sur un mur couleur irrespirable du sexe des légendes masquées l'image des hautes colonnes où les siècles traînent évolue autour d'un courant rigide dans l'architecture de notre vie personnelle génération qui n'aspire dans cette ambiance cerclée plastiquement qu'au pavot du geste rapide quelles charmantes gens les artistes attachés aux brancards de l'art je n'ai pas un sou pour acheter une œuvre d'art montez tous et restez-là montez jusqu'aux cuisses à tâtons tout est froid les herbes grimpantes ont une odeur clair semée cérémonieux microscopes des générations grises avant-garde tout éveillée l'argent sans succès a des relations mystérieuses en toilette de nuit mélancolie pressentiment anti-physique sans raison comme le soleil molles ondulations intérêts et souffrances bréviaire de salon épouse humide aux intentions bourgeoises un cornet de papier a des sons l'armoire à glace symbolique danse du ventre des princesses mon cœur subsiste dans les Maisons de fous mimique imaginaire d'un pouvoir spécial le visage humain ressemble à une lettre suspecte symbole lucarne des péchés matelots éveillés aux souterrains intimes 15 mètres de large sur 23 de long bijou spécial des nuances effacées Florence est courbaturée par les mots arts et beauté on peut entre les cils italiens comme une main bleue ou pourpre en quelques minutes flairer une tirade apocalyptique soyeux et luisants devant un minuscule public les instruments morbides de bois brodé vision hors de ma tête ont un sexe et un âge multiplications inévitables à l'entresol socialiste billard carambolage du mariage coliques de plomb facteur de bonne grâce mais vous savez bien que cela n'est pas sérieux les expositions de peinture ressemblent à un régiment de nègres et les grands hommes sont des confesseurs théories d'idéals arguments car la balance aryenne n'est pas inapplicable dans les bals populaires comme la virginité des hommes celle des femmes est une blague les vierges ressemblent à l'incapacité militaire coup de théâtre de la morale bourgeoise je vois seulement des mœurs lâches questions d'hygiène qui ressemblent aux caresses de vingt-cinq ans donc à peu près comme des enfants dont l'esprit indocile avec dédain naturel sans se soucier du chapitre boutique d'illusions met le verrou résonnance théâtrale métallique impossible de fantaisie dans le prolongement romanesque de mi-carême le coup des tempêtes est un pneumatique défiguré par une grimace à la mode sérénade dénichée dans la turbulence ouverte sur une cabine carrée les naufragés sur le rivage attendent en quelques parties la marche des calligraphes dans les anfractuosités comiques des muqueuses tout cela riant aux larmes sur le yacht au crépuscule bougie silence une tache longue et obstinée jumelle imperceptible des cœurs romanesques attaque les bons tireurs en face de moi les faits divers de télégraphie sans fil joueurs de tam-tam nostalgique dragées défiance coup de soleil armes de parade marquées à la panique maigre et fluette rien n'est changé les trafics prohibés scènes de Paris étoiles et impresario vedettes d'aventure taille athlétique absolument vide d'un coup d'œil piédestal aérien dans les remous moyens des lames cyclone ferré en parasol d'autruche l'heure comiquement a un doigt sur sa bouche avec des airs comestibles rascasses au nez chaud talents mondains cabotins hors de vue escortent les illusions chères délicieusement un héros devant une femme est un être surnaturel comme les langoustes les pieuvres et les hautes herbes tout homme chargé de missions a des yeux nerveux aux beaux gestes accessoires d'amour docile contre la misère des cœurs entrevus au ciel azur or faussés dans la direction d'artificielle indulgence il y a un mois une étoile filante légère et rapide sous ma fenêtre tapait à ma porte sous le nom d'estomac son visage enveloppé dans une large voilette sauta à terre mais c'était une photographie présent et passé odieux qui réduisent l'heure en schrapnell il ne suffit pas de produire avec succès l'hôpital prisonnier gilets sans boutons les marches du perron nous fusillent mal réparable soldats vins supérieurs d'empoisonnements les événements de ma vie se passent dans la sauce des pulsations de mon cœur et je fouette les chats pour me laver de leurs caresses vous verrez qu'un de ces jours Anatole France deviendra voyageur au long cours avec un pensionnat de jeunes filles d'un pays quelconque voilà monsieur madame ce siècle a un charme ravissant les réformés deviennent inutiles on a des enfants quand on veut simple question d'hygiène pour ne pas en avoir la sience est antiseptique l'amour ne l'est pas sur l'oreiller avoue humblement que tu n'ignores pas les mauvais lieux aux instants polygamiques sensualité exacte par dessus le marché pour la virginité vexée de l'aspect romantique du mois de septembre crème à la vanille ou escamotage dément des gueules sous le pseudonyme de nature victoire des feuilles qui tombent vers l'étage des corruptions divorce notre vie baisse le nez impassible comme le ciel réflexions de l'eau Suzanne scandale des bibelots que mon œil achève par la suite trépidation des trains ou vives jouissances des Messalines les eaux minérales ressemblent à la musique Eve et Adam membres de l'institut valsent dans le salon jarretelle héliotrope et le baryton est dreyfusard hier soir le Mont Valérien s'amusa dans l'air fatigué du reste de ma tendresse envers la fausse barbe de la vie l'art américain blanc et noir circonlocutions embrouillées d'alcooliques relations «Modern Gallery» boutique au premier a l'aspect romantique d'un carambolage galerie avec dédicace c'est ça qui est bon blonde délicieuse morale confuse qui vous étrangle avec petitesse momie ou grandeur de cœur c'est très gentil mais c'est fini cambriolage ver blanc sur les pelouses à mesurer le pouvoir insigne bonté ne désespère pas de m'escroquer le remords ridicule entr'acte au saut du lit j'ai malheureusement une rose erreur le charme fait autour passera quel soulagement de temps en temps une blague à la mode gloire de ne plus revoir un éloge de gaz pavillon musique de muffle les couvertures bleues dorment à heure fixe et reflètent le ciel préfecture inanimée s'aventurer aux Etats-Unis devient le terme qui favorise une digestion artificielle suc gastrique de grenouille élastique osmose complexe de la vie quotidienne les microbes des blanchisseuses s'accrochent au tamis des dames de la poste de Potsdam en souvenir de mon ami visage de docteur homéopathe cubain pulsations ondes radiales des tribunaux infirmes aujourd'hui sur la terre le campagnard décroît concurrence avec recettes des entraîneurs laborieux mourir fini de respirer à grands pas sortie professionnelle escapade sur le bras du fauteuil musique dans la tête les yeux indéfiniment argumenteurs conseillent le prêtre narcotique poumons accroupis autour de quelques jours assise dans ton lit la vie enfantine de la mort a la gaîté des histoires mécaniques semelles horloges moribondes les objets n'ont plus de couleurs mais leurs ombres ont leurs couleurs un de mes amis qui a la clé des docks pense de même c'est dans quelque chose d'inconnu et le ciel habite l'inconnu quel bonheur d'avoir un flair infaillible et de savoir vivre comme une grande dame de Shakespeare long silence coup de poing os coucher de soleil sur un nez mince grimace des eucalyptus dans une cave il faut descendre pour sortir amazones dans une église oiseau la pluie de la mer se fige le balancier a le visage mort confondant l'intelligence résurrection dans le cimetière locomotive dont les lanternes brillent épuisées de fatigues sur deux roues monstrueuses géant de café-chantant dernière rencontre en landau excès les mains ont une signification républicaine les moustaches avec rez-de-chaussées argot limonade faites passer un sourire aimable avec envies disputes hourras lisez mon petit livre après avoir fait l'amour devant la cheminée de caoutchouc décor nouveau de dévouement vision que la sagesse marque de bonne cuisine grimper dans les milieux sportifs avec un fil de soie Tenor bousculer les sexes avec un éclat de rire l'éminent peintre moderne sourit de son talent ayant servi aux autres agent de livraison d'ameublement intrigue dans une beauté fatale c'est la plus belle occasion d'alarme nouvelle pour tourner le dos la vie a sa guise tout bonnement sans idées généreuses la vérité paraît toujours médiocre devant les espaces fermés un chapeau est lâche ou courageux et la lune monte avec impatience dans l'autre sens stock d'intentions déshabillées qui naissent et disparaissent comme les planètes tic tac au bain de vapeur il fait Toujours un Temps admirable aux bains de vapeur en attendant l'heure le front sérieux l'intelligence se perd comme un porte-monnaie le corps vibrant sans dire un mot je reviendrai comme si l'air immobilisé d'embonpoint à l'abri des excès était payé par moi contact d'aventure de goût petites caresses bonheur sensuel comme de grands desseins destinés à la gloire mon amie ressemble à une maison neuve à une rampe luisante pouf de soie martyre d'idéal destiné aux croisades enlacés par l'amour sous le voile des romans sérieux odeur du soleil dans une ville du midi gestes lents cravates montrant des seins de province le viol silencieux est mouillé jusqu'à la fin pas grand'chose un chapeau de paille d'acacias sur les cheveux des murs guinguettes chambre en chambre nuits passées horriblement heureux sur les reins pudeur il y a dans le monde le législateur des bonnes consciences que le ciel châtie piment quotidien ambassadeur secrétaire pour l'étude des plantes conjugales renommée aux plaisirs inféconds démolisseur de ruines pauvres toasts voiture auréole échouée sur la mer où s'enlise le gouvernail paroissien la machine à coudre argentée amuse mes yeux dans le luxe d'une bouche mariée jupe courte gaz de fourchettes allumées chamarrées de monnaies adulations dans un verre ouate ou les dents whist splendidement possibles sous la lumière à tâtonnements jettent** les fiancés sur un lit trouvé panier à ordures nuptiales les femmes se parlent à elles-mêmes deux amoureux s'embrassent avec luxe sur la bouche sourire emporté extase de la chaleur sur le siège du boudoir infini fatigué des yeux clos strictes politesses les imaginations ont le regard fixe le ciel est en bas et la terre est en haut sous la promenade des corbeilles l'enfer est sous-marin barrant la route mais la monstrueuse vie a des cheveux en bandeaux la misère est illustre comme un dieu triomphant en gestes circulaires elle a la couleur des petits bas gris belles courtisanes sous l'avalanche des ambitions d'un seul bond sublime but d'être si pur tendresses de poèmes dans la solitude qui déshabille les rires du Théâtre le bonheur des autres traverse la rue vers l'inconnu rallumé au fond vers les étoiles lumineuses camarades des soirs sans corsets gestes extravagants des bagages entr'actes emportés vers l'idéal bourgeois les voyages des araignées magnifiques rythmes vêtus d'un peignoir surprise en palissandre de l'âme pendule sur le marbre des visites personne guéridon vin d'Espagne débraillé venu de là où la vendeuse de l'herbe morte avec un crêpe autour du sein travaille à son gré serrée par le froid qui voltige comme un colosse avril post-scriptum chronique d'un trou presse-papier il faudra une contrebande en ouvrant les tiroirs du hasard chez un marchand de primeurs les étiquettes m'effleurent aux tempes j'adore les drapeaux qui ont des petits noms de guerre dans la bibliothèque bonne binette quelle différence avec une serviette en maroquin Paris critère de l'intelligence à ruban rouge au détriment de l'amour et des chants ô mes contemporains je ne comprends pas vos chiffres vous avez tous l'argot juif banquier couvée de guenilles habits noirs des amateurs parvenus ivresse difficile et digestions lentes de l'approbation de l'argent en chausson élastique au soleil sang pur et regret de la siphylis espagnole et du nègre acrobate monstrueux congénère mains nonchalantes heureux du monde confiance publique à payer son loyer amour étonné n'est-ce que cela le foyer est en débâcle et la femme amoureuse cherche le diamant perdu il faut à coup sûr ne pas traîner des poids lourds regrets anatomiques ou boutiques démodées bel endroit pour s'y tenir mais le tourbillon continue avec ses armes vous savez que j'ai besoin des perspectives de brouillard et d'un bout de chaîne négligemment distrait canot automobile comme les lunatiques conséquences d'un stéréoscope prolongé dans un café turc la pluie tremblante tombe douce parmi le supplice futur d'un besoin chuchotement de luxures rêves de nuit précis et pratiques puissance dans un miroir les détenus semblables contre les murs sans draps regardent l'heure absente sans indifférence pour l'avenir et bercent les grilles cruelles avec des petits yeux garantis un malheureux sorti de prison marche en silence au bord du fossé des chimères bohèmes peu à peu en sifflotant la bougie s'endormit et ronfla jusqu'à l'horizon le bonheur coiffé de place en place met le feu aux hannetons des sciences les uns sur les autres et la mer jette en l'air les idées des ornements habillés en polichinelles mondains—. . . . . . . . . . . . . . . Terminé à Paris le 28 Avril 1919. P. S. A tous ceux que démange l'envie de dire que ce langage est sans pensée je conseille la visite dangereuse du jardin zoologique. *** END OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK PENSÉES SANS LANGAGE *** Updated editions will replace the previous one—the old editions will be renamed. Creating the works from print editions not protected by U.S. copyright law means that no one owns a United States copyright in these works, so the Foundation (and you!) can copy and distribute it in the United States without permission and without paying copyright royalties. Special rules, set forth in the General Terms of Use part of this license, apply to copying and distributing Project Gutenberg™ electronic works to protect the PROJECT GUTENBERG™ concept and trademark. Project Gutenberg is a registered trademark, and may not be used if you charge for an eBook, except by following the terms of the trademark license, including paying royalties for use of the Project Gutenberg trademark. If you do not charge anything for copies of this eBook, complying with the trademark license is very easy. You may use this eBook for nearly any purpose such as creation of derivative works, reports, performances and research. Project Gutenberg eBooks may be modified and printed and given away—you may do practically ANYTHING in the United States with eBooks not protected by U.S. copyright law. Redistribution is subject to the trademark license, especially commercial redistribution. START: FULL LICENSE THE FULL PROJECT GUTENBERG LICENSE PLEASE READ THIS BEFORE YOU DISTRIBUTE OR USE THIS WORK To protect the Project Gutenberg™ mission of promoting the free distribution of electronic works, by using or distributing this work (or any other work associated in any way with the phrase “Project Gutenberg”), you agree to comply with all the terms of the Full Project Gutenberg™ License available with this file or online at www.gutenberg.org/license. Section 1. General Terms of Use and Redistributing Project Gutenberg™ electronic works 1.A. By reading or using any part of this Project Gutenberg™ electronic work, you indicate that you have read, understand, agree to and accept all the terms of this license and intellectual property (trademark/copyright) agreement. If you do not agree to abide by all the terms of this agreement, you must cease using and return or destroy all copies of Project Gutenberg™ electronic works in your possession. If you paid a fee for obtaining a copy of or access to a Project Gutenberg™ electronic work and you do not agree to be bound by the terms of this agreement, you may obtain a refund from the person or entity to whom you paid the fee as set forth in paragraph 1.E.8. 1.B. “Project Gutenberg” is a registered trademark. It may only be used on or associated in any way with an electronic work by people who agree to be bound by the terms of this agreement. There are a few things that you can do with most Project Gutenberg™ electronic works even without complying with the full terms of this agreement. See paragraph 1.C below. There are a lot of things you can do with Project Gutenberg™ electronic works if you follow the terms of this agreement and help preserve free future access to Project Gutenberg™ electronic works. See paragraph 1.E below. 1.C. The Project Gutenberg Literary Archive Foundation (“the Foundation” or PGLAF), owns a compilation copyright in the collection of Project Gutenberg™ electronic works. Nearly all the individual works in the collection are in the public domain in the United States. If an individual work is unprotected by copyright law in the United States and you are located in the United States, we do not claim a right to prevent you from copying, distributing, performing, displaying or creating derivative works based on the work as long as all references to Project Gutenberg are removed. Of course, we hope that you will support the Project Gutenberg™ mission of promoting free access to electronic works by freely sharing Project Gutenberg™ works in compliance with the terms of this agreement for keeping the Project Gutenberg™ name associated with the work. You can easily comply with the terms of this agreement by keeping this work in the same format with its attached full Project Gutenberg™ License when you share it without charge with others. 1.D. The copyright laws of the place where you are located also govern what you can do with this work. Copyright laws in most countries are in a constant state of change. If you are outside the United States, check the laws of your country in addition to the terms of this agreement before downloading, copying, displaying, performing, distributing or creating derivative works based on this work or any other Project Gutenberg™ work. The Foundation makes no representations concerning the copyright status of any work in any country other than the United States. 1.E. Unless you have removed all references to Project Gutenberg: 1.E.1. The following sentence, with active links to, or other immediate access to, the full Project Gutenberg™ License must appear prominently whenever any copy of a Project Gutenberg™ work (any work on which the phrase “Project Gutenberg” appears, or with which the phrase “Project Gutenberg” is associated) is accessed, displayed, performed, viewed, copied or distributed: This eBook is for the use of anyone anywhere in the United States and most other parts of the world at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org. If you are not located in the United States, you will have to check the laws of the country where you are located before using this eBook. 1.E.2. If an individual Project Gutenberg™ electronic work is derived from texts not protected by U.S. copyright law (does not contain a notice indicating that it is posted with permission of the copyright holder), the work can be copied and distributed to anyone in the United States without paying any fees or charges. If you are redistributing or providing access to a work with the phrase “Project Gutenberg” associated with or appearing on the work, you must comply either with the requirements of paragraphs 1.E.1 through 1.E.7 or obtain permission for the use of the work and the Project Gutenberg™ trademark as set forth in paragraphs 1.E.8 or 1.E.9. 1.E.3. If an individual Project Gutenberg™ electronic work is posted with the permission of the copyright holder, your use and distribution must comply with both paragraphs 1.E.1 through 1.E.7 and any additional terms imposed by the copyright holder. Additional terms will be linked to the Project Gutenberg™ License for all works posted with the permission of the copyright holder found at the beginning of this work. 1.E.4. Do not unlink or detach or remove the full Project Gutenberg™ License terms from this work, or any files containing a part of this work or any other work associated with Project Gutenberg™. 1.E.5. Do not copy, display, perform, distribute or redistribute this electronic work, or any part of this electronic work, without prominently displaying the sentence set forth in paragraph 1.E.1 with active links or immediate access to the full terms of the Project Gutenberg™ License. 1.E.6. You may convert to and distribute this work in any binary, compressed, marked up, nonproprietary or proprietary form, including any word processing or hypertext form. However, if you provide access to or distribute copies of a Project Gutenberg™ work in a format other than “Plain Vanilla ASCII” or other format used in the official version posted on the official Project Gutenberg™ website (www.gutenberg.org), you must, at no additional cost, fee or expense to the user, provide a copy, a means of exporting a copy, or a means of obtaining a copy upon request, of the work in its original “Plain Vanilla ASCII” or other form. Any alternate format must include the full Project Gutenberg™ License as specified in paragraph 1.E.1. 1.E.7. Do not charge a fee for access to, viewing, displaying, performing, copying or distributing any Project Gutenberg™ works unless you comply with paragraph 1.E.8 or 1.E.9. 1.E.8. You may charge a reasonable fee for copies of or providing access to or distributing Project Gutenberg™ electronic works provided that: • You pay a royalty fee of 20% of the gross profits you derive from the use of Project Gutenberg™ works calculated using the method you already use to calculate your applicable taxes. The fee is owed to the owner of the Project Gutenberg™ trademark, but he has agreed to donate royalties under this paragraph to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation. Royalty payments must be paid within 60 days following each date on which you prepare (or are legally required to prepare) your periodic tax returns. Royalty payments should be clearly marked as such and sent to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation at the address specified in Section 4, “Information about donations to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation.” • You provide a full refund of any money paid by a user who notifies you in writing (or by e-mail) within 30 days of receipt that s/he does not agree to the terms of the full Project Gutenberg™ License. You must require such a user to return or destroy all copies of the works possessed in a physical medium and discontinue all use of and all access to other copies of Project Gutenberg™ works. • You provide, in accordance with paragraph 1.F.3, a full refund of any money paid for a work or a replacement copy, if a defect in the electronic work is discovered and reported to you within 90 days of receipt of the work. • You comply with all other terms of this agreement for free distribution of Project Gutenberg™ works. 1.E.9. If you wish to charge a fee or distribute a Project Gutenberg™ electronic work or group of works on different terms than are set forth in this agreement, you must obtain permission in writing from the Project Gutenberg Literary Archive Foundation, the manager of the Project Gutenberg™ trademark. Contact the Foundation as set forth in Section 3 below. 1.F. 1.F.1. Project Gutenberg volunteers and employees expend considerable effort to identify, do copyright research on, transcribe and proofread works not protected by U.S. copyright law in creating the Project Gutenberg™ collection. Despite these efforts, Project Gutenberg™ electronic works, and the medium on which they may be stored, may contain “Defects,” such as, but not limited to, incomplete, inaccurate or corrupt data, transcription errors, a copyright or other intellectual property infringement, a defective or damaged disk or other medium, a computer virus, or computer codes that damage or cannot be read by your equipment. 1.F.2. LIMITED WARRANTY, DISCLAIMER OF DAMAGES - Except for the “Right of Replacement or Refund” described in paragraph 1.F.3, the Project Gutenberg Literary Archive Foundation, the owner of the Project Gutenberg™ trademark, and any other party distributing a Project Gutenberg™ electronic work under this agreement, disclaim all liability to you for damages, costs and expenses, including legal fees. YOU AGREE THAT YOU HAVE NO REMEDIES FOR NEGLIGENCE, STRICT LIABILITY, BREACH OF WARRANTY OR BREACH OF CONTRACT EXCEPT THOSE PROVIDED IN PARAGRAPH 1.F.3. YOU AGREE THAT THE FOUNDATION, THE TRADEMARK OWNER, AND ANY DISTRIBUTOR UNDER THIS AGREEMENT WILL NOT BE LIABLE TO YOU FOR ACTUAL, DIRECT, INDIRECT, CONSEQUENTIAL, PUNITIVE OR INCIDENTAL DAMAGES EVEN IF YOU GIVE NOTICE OF THE POSSIBILITY OF SUCH DAMAGE. 1.F.3. LIMITED RIGHT OF REPLACEMENT OR REFUND - If you discover a defect in this electronic work within 90 days of receiving it, you can receive a refund of the money (if any) you paid for it by sending a written explanation to the person you received the work from. If you received the work on a physical medium, you must return the medium with your written explanation. The person or entity that provided you with the defective work may elect to provide a replacement copy in lieu of a refund. If you received the work electronically, the person or entity providing it to you may choose to give you a second opportunity to receive the work electronically in lieu of a refund. If the second copy is also defective, you may demand a refund in writing without further opportunities to fix the problem. 1.F.4. Except for the limited right of replacement or refund set forth in paragraph 1.F.3, this work is provided to you ‘AS-IS’, WITH NO OTHER WARRANTIES OF ANY KIND, EXPRESS OR IMPLIED, INCLUDING BUT NOT LIMITED TO WARRANTIES OF MERCHANTABILITY OR FITNESS FOR ANY PURPOSE. 1.F.5. Some states do not allow disclaimers of certain implied warranties or the exclusion or limitation of certain types of damages. If any disclaimer or limitation set forth in this agreement violates the law of the state applicable to this agreement, the agreement shall be interpreted to make the maximum disclaimer or limitation permitted by the applicable state law. The invalidity or unenforceability of any provision of this agreement shall not void the remaining provisions. 1.F.6. INDEMNITY - You agree to indemnify and hold the Foundation, the trademark owner, any agent or employee of the Foundation, anyone providing copies of Project Gutenberg™ electronic works in accordance with this agreement, and any volunteers associated with the production, promotion and distribution of Project Gutenberg™ electronic works, harmless from all liability, costs and expenses, including legal fees, that arise directly or indirectly from any of the following which you do or cause to occur: (a) distribution of this or any Project Gutenberg™ work, (b) alteration, modification, or additions or deletions to any Project Gutenberg™ work, and (c) any Defect you cause. Section 2. Information about the Mission of Project Gutenberg™ Project Gutenberg™ is synonymous with the free distribution of electronic works in formats readable by the widest variety of computers including obsolete, old, middle-aged and new computers. It exists because of the efforts of hundreds of volunteers and donations from people in all walks of life. Volunteers and financial support to provide volunteers with the assistance they need are critical to reaching Project Gutenberg™’s goals and ensuring that the Project Gutenberg™ collection will remain freely available for generations to come. In 2001, the Project Gutenberg Literary Archive Foundation was created to provide a secure and permanent future for Project Gutenberg™ and future generations. To learn more about the Project Gutenberg Literary Archive Foundation and how your efforts and donations can help, see Sections 3 and 4 and the Foundation information page at www.gutenberg.org. Section 3. Information about the Project Gutenberg Literary Archive Foundation The Project Gutenberg Literary Archive Foundation is a non-profit 501(c)(3) educational corporation organized under the laws of the state of Mississippi and granted tax exempt status by the Internal Revenue Service. The Foundation’s EIN or federal tax identification number is 64-6221541. Contributions to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation are tax deductible to the full extent permitted by U.S. federal laws and your state’s laws. The Foundation’s business office is located at 809 North 1500 West, Salt Lake City, UT 84116, (801) 596-1887. Email contact links and up to date contact information can be found at the Foundation’s website and official page at www.gutenberg.org/contact Section 4. Information about Donations to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation Project Gutenberg™ depends upon and cannot survive without widespread public support and donations to carry out its mission of increasing the number of public domain and licensed works that can be freely distributed in machine-readable form accessible by the widest array of equipment including outdated equipment. Many small donations ($1 to $5,000) are particularly important to maintaining tax exempt status with the IRS. The Foundation is committed to complying with the laws regulating charities and charitable donations in all 50 states of the United States. Compliance requirements are not uniform and it takes a considerable effort, much paperwork and many fees to meet and keep up with these requirements. We do not solicit donations in locations where we have not received written confirmation of compliance. To SEND DONATIONS or determine the status of compliance for any particular state visit www.gutenberg.org/donate. While we cannot and do not solicit contributions from states where we have not met the solicitation requirements, we know of no prohibition against accepting unsolicited donations from donors in such states who approach us with offers to donate. International donations are gratefully accepted, but we cannot make any statements concerning tax treatment of donations received from outside the United States. U.S. laws alone swamp our small staff. Please check the Project Gutenberg web pages for current donation methods and addresses. Donations are accepted in a number of other ways including checks, online payments and credit card donations. To donate, please visit: www.gutenberg.org/donate. Section 5. General Information About Project Gutenberg™ electronic works Professor Michael S. Hart was the originator of the Project Gutenberg™ concept of a library of electronic works that could be freely shared with anyone. For forty years, he produced and distributed Project Gutenberg™ eBooks with only a loose network of volunteer support. Project Gutenberg™ eBooks are often created from several printed editions, all of which are confirmed as not protected by copyright in the U.S. unless a copyright notice is included. Thus, we do not necessarily keep eBooks in compliance with any particular paper edition. Most people start at our website which has the main PG search facility: www.gutenberg.org. This website includes information about Project Gutenberg™, including how to make donations to the Project Gutenberg Literary Archive Foundation, how to help produce our new eBooks, and how to subscribe to our email newsletter to hear about new eBooks.